Le parc Etosha en Namibie
Histoire du Parc Etosha
Le parc d’Etosha a été créé en 1907 sur une cuvette salée datant d’il y a 600 millions d’années par Friedrich Von Lindequist, qui a donné son nom à la porte orientale du parc. Etosha signifie en langue San « sauter d’un pied sur l’autre tellement il fait chaud ». Le parc recouvrait à l’époque 90000 km2, dont la moitié a ensuite été cédée aux Hereros. Le parc s’étend aujourd’hui sur 22000 km2. Okaukuejo a servi de fort militaire à partir de 1901. Le campement se trouve à 18 kms d’Andersson gate, une des entrées principales. Le fort n’existe plus aujourd’hui mais reste un musée recensant les différentes espèces d’animaux et la flore et présentant l’histoire du camp. Namutoni est le campement le plus connu. Vous êtes accueilli dans l’enceinte d’un fort d’un blanc immaculé qui date de l’époque coloniale (1905). Le fort a été construit du fait des révoltes des peuples Ovambo et Héréro, pour protéger les fermiers et autres colons. Cela n’a pas empêché les Ovambo d’attaquer le fort. A leurs dépens, puisqu’ils ont perdu 200 des leurs le 28 janvier 1904, soit quasi la moitié de leur effectif de combattants de l’époque. Le fort a été rasé, reconstruit dix ans après, abandonné en ruines par les allemands au profit des sud-africains avant d’être classé monument historique en 1950.
Le parc d’Etosha est l’une des plus grandes réserves animalières du monde
Le parc d’Etosha est l’une des plus grandes réserves animalières du monde, situé à 400 kms de la capitale Windhoek. C’est un lieu incontournable pour tout amoureux de la faune africaine. La vitesse y est limitée à 60 kms/heure, ce qui permet d’observer les animaux à loisirs. Le permis d’entrée est de 30 N$ par adulte, 2N$ pour les enfants et 20N$ par véhicule. Le parc compte trois restcamps : Okaukuejo, le plus populaire, Halali le plus récent et Namutoni, à l’est du parc. Ces trois camps sont pourvus d’hébergement en bungalows ou campings, d’un restaurant et d’une station service. Vous pourrez observer de ces trois points d’eau (éclairés la nuit) ou de votre voiture plus de 110 espèces de mammifères (lions, girafes, guépards, rhinocéros noirs, oryx, gnous, springboks, hyènes) et 340 espèces d’oiseaux. En arrivant, n’hésitez pas à consulter le journal du jour où chacun raconte à quelle heure, où et quels animaux il a pu observer. Ces conseils prodigués par d’autres touristes, sont toujours très pertinents.
N’oubliez pas de réserver à l’avance, par l’intermédiaire d’un agent local pour les visites de juillet à septembre !
Un safari en Namibie
Une faune et une flore variée
La Namibie est une destination de choix pour partir en safari et ce pour plusieurs raisons. La faune et la flore y sont très variées. 144 espèces différentes de mammifères et 340 espèces d’oiseaux circulent en liberté à travers le pays dans des parcs nationaux. Le gouvernement participe dans la préservation de la faune et de la flore en créant des parcs nationaux où chaque touriste doit s’enregistrer pour pouvoir y entrer, y circuler ou y stationner quelques jours.
Les Parcs Nationaux
Les safaris des parcs nationaux sont organisés par petits groupes dans de gros 4X4 avec toiture trois fois dans la journée. Ils durent en général trois heures.
Le Parc Etosha est un des plus beaux parcs de Namibie.
Vous partez soit très tôt le matin pour débusquer les animaux aux points d’eau à la fraiche et assister à un lever de soleil dont vous vous souviendrez toute votre vie.
L’après-midi, c’est entre 14 et 17 heures. N’oubliez pas les lunettes de soleil et le chapeau. Très souvent, on vous proposera une boisson gratuite pour vous désaltérer. Enfin la nuit, enroulé dans une bonne couverture, vous débusquerez les animaux sous la lumière d’une lampe à infra rouge. Hyènes, éléphants, girafes, autruches, rhinocéros, zèbres se laisseront observer dans la semi obscurité. Sous la voute étoilée, vous roulerez en pleine savane, les cheveux au vent à la rencontre de ce que le pays a à vous offrir de meilleur : son authenticité.
Les parcs nationaux en Namibie
Conservation de la faune et de la flore
La Namibie compte un grand nombre de parcs naturels ou de zones protégées, que celles ci soient publiques, protégées et financées par le gouvernement, communautaires ou privées quand il s’agit de fermes, de communautés villageoises ou de fondations privées. L’objectif est cependant le même, créer des zones de protection et de conservation de la faune et de la flore et valoriser la nature namibienne au bénéfice de la population locale. La nature namibienne est chaque année fragilisée par le braconnage, malheureusement encore intensif dans certaines régions. De plus, certains touristes peu soucieux de l’environnement commettent parfois des incivilités ayant des répercussions sur l’écosystème namibien pendant de nombreuses années.
Respectons la nature
Le fait d’abandonner des déchets non-biodégradables sur les routes ou de faire du hors pistes en 4X4 peut avoir des conséquences irréversibles sur l’écosystème, pour les petits animaux, insectes et invertébrés parfois invisibles à l’œil nu, mais aussi parce que les traces de hors pistes sont visibles durant des années…Soyez donc vigilants, notamment lors de votre safari ! De plus, le pays a une longue tradition d’élevage et il est fréquent que des troupeaux soient attaqués par des animaux sauvages. Les parcs nationaux ont donc été créés dans cet objectif, faire cohabiter sur un même territoire animaux sauvages, bétail et humains dans un même respect de la nature environnante et de l’écosystème.
Sossusvlei
La cuvette salée
Même si ce nom ne vous dit rien, vous êtes déjà certainement tombé sur un reportage ou des photos du site de Sossusvlei, cuvette salée d’un lac formé par les eaux de la rivière Tsauchab. En effet, à l’origine, il pleuvait suffisamment pour que la rivière s’écoule malgré la présence des dunes aux alentours, aujourd’hui les plus hautes du monde. Mais les précipitations se faisant plus rares, les eaux stagnantes de la rivière Tsauchab sont devenues lac, lac qui s’est lui-même peu à peu évaporé puis séché jusqu’à devenir, quelques millénaires plus tard, une cuvette recouverte d’argile entourée de dunes hautes de 375 mètres. La rivière existe toujours et pendant la période des pluies, il arrive qu’elle alimente, encore aujourd’hui, le site de Sossusvlei, recréant pour une durée éphémère un lac aux reflets bleutés du ciel se jetant aux pieds des dunes les plus hautes du monde. La « dune Elim » est la plus petite, assez proche de la porte d’accès au parc national de Sossusvlei. « Big Mama » au nord et « Big Daddy » au sud bordent la route vers la fameuse cuvette salée. Il est préférable de s’y rendre le matin au lever du soleil ou le soir, pour éviter une chaleur trop intensive. Attention cependant le soir, le parc naturel ferme ses portes à la tombée de la nuit. Il faut éviter de s’y rendre trop tard pour regagner le camping, situé à l’extérieur du parc. Et lorsque vous êtes au pied des dunes, fermez les yeux quelques instants et écoutez. Vous les entendrez chanter, ce sont les grains de sable qui vous composent une mélodie.
Activités
Pour un souvenir encore plus mémorable, il est possible de grimper une des dunes de Sossusvlei et de fouler le sable rouge et chaud qui caractérise les dunes du Namib. Il est préférable d’attaquer l’ascension en arpentant la crête et d’éviter les heures chaudes de la journée. (Privilégier pour les photos les heures très matinales et le lever du soleil). Prenez votre temps, soufflez, faites des pauses pour admirer le paysage, asseyez-vous si vous le souhaitez. Il faut une heure environ pour accéder en haut de la crête et admirer les dunes qui s’étendent à perte de vue, apprécier le silence tout autour de soi, la nature, le vide et se sentir vivant pleinement, amoureusement.
Pour prendre de la hauteur face à ces dunes si immenses, il est possible de survoler le désert en avion. Vous aurez ainsi un nouveau point de vue sur les dunes de Sossusvlei, une vue plus lointaine, s’étendant jusqu’à la côte Atlantique où les dunes s’inclinent face à l’océan.
Enfin, vous pouvez survoler le désert en montgolfière. Pour 2500 dollars namibiens, un guide vient vous chercher à votre hébergement, vous accompagne jusqu’au lieu de décollage. Vous participez au montage de la montgolfière, faites un tour inoubliable dans le désert s’éveillant aux premières lueurs matinales et redescendez pour fêter ce baptême en trinquant au champagne et en partageant une collation avec les autres participants. N’oubliez surtout pas votre appareil photo. Vous serez touchés par la sensation de calme et de sérénité et l’impression de partager un moment unique.
Deadvlei
Le marais mort
Deadvlei signifie « le marais mort ». Tout comme Sossusvlei, dont il est séparé de quelques kilomètres, deadvlei est aussi une cuvette salée plate et blanche recouverte d’argile au milieu des dunes rouges. Cependant, sur ce site, y sont dressés, comme des mains tendues vers le ciel, des arbres calcifiés morts il y a plus de 900 ans. C’est un cimetière d’arbre qui s’offre à vous, noirs foncé car brûlés par le soleil du Namib. Deadvlei semble en dehors du temps, un lieu où les arbres n’ont plus d’âge, où l’eau ne coule plus, où seules les dunes alentour semblent encore vivantes, muées par un vent invisible qui les pousse, les déforme, les caresse, les fait chanter. Ce site est d’une beauté extraordinaire. Le contraste est frappant entre le sol calcifié banc, les arbres noirs, le ciel éminemment bleu et les dunes rouges qui complètent le tableau.
Comment y accéder ?
Il est facile d’accéder au site depuis Sesriem. En revanche, à 4kms du site, il est préférable d’emprunter des navettes 4X4 prévues à cette effet tellement vous risquez d’être ballotés sur la piste sableuse. Les navettes vous déposent à quelques pas des sites de Deadvlei ou Sossusvlei, qui ne sont guère éloignés en voiture. Bien que moins fréquenté que l’illustre Sossusvlei, Deadvlei vaut plus qu’un simple coup d’œil. Laissez-vous happer par la beauté du lieu, par tous ces arbres prisonniers du calcaire et témoins d’un temps désormais révolu.
Fish river canyon
Un des canyons les plus imposants au monde
Le Fish river canyon est un lieu à voir absolument si l’on visite la Namibie. Long de 168 kms, large de 27 kms et profond de 450 à 550 kms selon les endroits, le canyon est l’un des plus imposants au monde et en fait un site incontournable du pays. C’est le deuxième plus grand canyon au monde après celui du Colorado et le premier d’Afrique. La fish river est la plus longue rivière intérieure de Namibie. Elle charriait énormément d’eau ce qui lui a permis de tracer un large et long sillon où l’eau ne coule désormais que par intermittence. Le canyon abrite une faune importante, qu’ils ‘agisse de chevaux sauvages, zèbres, koudous, léopards, babouins ou springboks. Sur les parois rocheuses du canyon poussent les kokerboom ou aloe dichotoma, l’arbre national de Namibie. Les amateurs de géologie y trouveront un lieu d’observation privilégié des différentes strates du canyon, qu’il s’agisse de dolérite dans la partie inférieure (la plus ancienne il y a 900 millions d’années), du schiste et du calcaire foncé sur les parois datant d’il y a 650 millions d’années, des inselbergs. Le canyon a aussi été habité par la communauté nama avant la colonisation allemande. Un lieutenant allemand, durant la guerre contre les Namas y a d’ailleurs trouvé la mort et sa sépulture est toujours visible dans le sud du canyon. Ce site est le deuxième le plus visité en Namibie après celui de Sossusvlei.
Activités
Le site du Fish river canyon permet de nombreuses activités sportives, qu’il s’agisse de randonnée, de rafting, de survol en avion. Après tout cela, vous pouvez vous détendre dans la source d’eau chaude de l’Ai-Ais. La randonnée est l’activité privilégiée pour tout visiteur du canyon. La randonnée Fish river hiking trail sur 85 kms, vous permet pendant 3 à 5 jours de marcher au fond du canyon. Les randonnées sont possibles pendant la saison hivernale de mi-avril à mi-septembre. En dehors de cette période les températures avoisinent les 45°C et ne permettent pas de randonner. Les hébergements et les sanitaires se situent au début et à la fin de la randonnée. Pendant, il est nécessaire d’être autonome en eau, aliments et pharmacie. Il est important de réserver à l’avance car le nombre de randonneurs est limité à 30 par jour. Il est par ailleurs obligatoire de présenter un certificat médical de moins de 40 jours au camp pour attester de sa bonne forme physique car la randonnée n’est pas de tout repos.
Il est possible sans grand détour au bout de la Fish river de rejoindre l’Orange river et de descendre ses rapides en rafting.
Après toutes ces activités, vous pourrez vous baigner et vous délasser dans les eaux chaudes de la source AI-Ais. L’eau y est riche en fluor, sulfate et chlorure et les Namas avaient paraît il l’habitude de s’y baigner pour ses bienfaits pour le corps.
Skeleton coast
Présentation
La Skeleton Coast s’étire entre l’océan et la rivière Kunene au nord du pays. La côte des squelettes doit son nom aux nombreux navires échoués le long des rivages et qui ressemblent, de loin, à des vaisseaux fantômes. En effet les courants, les bancs de sable et le brouillard très épais ont provoqué de nombreux naufrages. Ces carcasses de bateaux abandonnées donnent au lieu son nom et une atmosphère étrange, mystérieuse et hostile. Il est nécessaire d’avoir un permis pour traverser le parc ou y séjourner quelques nuits.
Les dunes de sable blanc laissent place à une terre noire et aride puis à des paysages lunaires, sans panneaux de signalisation ni tracés sur la piste. L’impression d’être hors du temps, hors du monde, sans trop savoir ce qu’il y a au bout et quand on y arrivera. Vous pourrez apercevoir sur la route des chacals, oryx ou encore des hyènes. Finalement, au bout, c’est un petit coin de paradis. Terrace bay, village dédié à la pêche perdu en face de l’Atlantique est l’endroit idéal pour vous accueillir après des heures de conduite dans un environnement aussi hostile que splendide. C’est de la pêche au gros qu’on pratique là bas et vous ne manquerez pas de croisez des picks ups comme armés à l’avant de la voiture de lances à la verticale, prêtes à être lancées comme un javelot. Il s’agit des cannes à pêche. Le village est petit, composé de charmantes maisonnettes toutes semblables mais accueillantes où il est agréable de s’asseoir sur le banc de la terrasse pour attendre le coucher du soleil. La Skeleton Coast abrite dans le sud à Cape cross une colonie d’otaries, la plus importante de Namibie. A ne louper sous aucun prétexte.
Activités
La pêche, la pêche et la pêche. La région bénéficie d’un courant chaud exceptionnel permettant la pêche au gros. Les pêcheurs viennent d’Afrique du Sud pour s’entrainer à leur sport favori et espérer pêcher un requin. Sinon la plage est déserte et une balade au bord de l’océan est des plus vivifiantes. En revanche, le village est assez reculé, loin de toute civilisation et hormis la pêche, le repos les balades au bord de l’océan, les activités peuvent être limitées.
En revanche, en repartant en direction de Swakopmund ou Walvis Bay, vous passerez pas très loin de Cape cross où vous aurez le loisir d’observer la plus importante colonie d’otaries de Namibie, qui compte pas loin de 150 000 représentants. Bien qu’en les observant d’un muret un peu éloigné, vous pourrez entendre leurs cris et certainement sentir une odeur très forte se dégageant de la masse des otaries. Ces derniers se nourrissent de 5 kgs de poisson par jour. Les otaries à fourrure ont longtemps été chassées pour leur huile, leurs organes génitaux vendus en Asie pour leurs vertus aphrodisiaques ou pour leur peau. Aujourd’hui encore, leur présence ne fait pas l’unanimité notamment chez les pêcheurs côtiers qui ont du mal à trouver du poisson face à une concurrence si importante.
La Namibie en avion
Survoler Sossusvlei
La Namibie est un pays de relief, de contrastes, aux couleurs parfois improbables. Alors pourquoi ne pas prendre un peu de hauteur pour apprécier le patrimoine naturel du pays, voyager entre ciel et terre. Commencez directement la découverte du pays par le site le plus visité : Sossusvlei et ses dunes rouges en plein désert du Namib. A bord d’un avion taxi Cessna 210, accompagné par notre guide francophone local, vous serez aux premières loges pour admirer le lever du soleil, les couleurs chatoyantes se mêlant au rouge des dunes et au bleu de l’océan, en arrière fond.
Voler au dessus de la côte Atlantique
De Sesriem à Swakopmund, vous volerez au de dessus de la côte Atlantique, là où les dunes terminent leur avancée dans l’océan. Swakopmund est une ville à l’architecture allemande, héritage de la colonisation, prospère du fait du commerce de la pêche et de son statut de ville balnéaire. Votre vol vous mènera ensuite au cœur du pays Damara, à Twyfelfontein.
Le site est connu pour ses peintures rupestres d’animaux datant d’il y a 6000 ans environ. Les animaux représentés, disparus ou non, au milieu de ce haut plateau de grès rouge, vous feront faire un bon dans l’histoire de la Namibie mais aussi de l’humanité. Vous vous envolerez enfin à la découverte d’autres animaux, bien vivants et en liberté à Okaukuejo, dans le parc national d’Etosha. Lions, rhinocéros, hyènes, girafes ne seront qu’à portée de jumelles. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de notre guide local si ce circuit de découverte de la Namibie par les airs vous intéresse. Ca vaut vraiment le coup d’œil !
Windhoek en Namibie
Capitale du pays
Alors que Windhoek est la capitale du pays, on a parfois tendance à négliger cette ville très agréable et surprenante, au vu de toutes les richesses que la Namibie a à partager sur tout son territoire. On a malheureusement tendance à survoler la ville en début ou fin de safaris alors que celle-ci regorge de curiosités. Si vous avez une journée ou deux avant de visiter le pays ou au retour, vos journées à Windhoek peuvent s’avérer très intéressantes. Windhoek est en effet une ville intéressante du fait de son architecture.
Ce qu’il faut voir à Windhoeck
La gare de Windhoek par exemple témoigne de cet héritage colonial, avec le charme de vieilles locomotives du début de siècle exposées devant la gare. L’église luthérienne vaut elle aussi un petit détour, inspirée des édifices sacrés allemands. Le musée historique du Vieux fort, dans le même quartier abrite une exposition sur l’histoire de la Namibie. Le bastion date de 1890 mais n’a jamais subi de quelconque assaut. Enfin, vous pouvez aller vous balader (accompagné d’un guide) dans le quartier de la Katutura, township populaire de 150000 habitants. Attention cependant à vos effets personnels. Windhoek est une ville riche de par son histoire et sa culture t mérite d’être plus amplement connue.
Des visites à na pas louper des lieux d’exceptions
Le désert du Namib en montgolfière
Son baptême de vol en montgolfière
Faire son baptême de vol en montgolfière au dessus du désert du Namib est une expérience tout à fait inoubliable et unique. Avant le lever du soleil, votre guide vous mènera jusqu’au lieu de décollage. Vous assistez à tous les préparatifs de vol, l’excitation monte. Vous embarquez à bord de la montgolfière. Il fait encore nuit. Vous assistez au lever du soleil à bord. Vous savez que le spectacle qui s’offre à vos yeux est unique car chaque jour, le paysage est différent et à chaque vol, selon le vent, la montgolfière prend une nouvelle direction.
Un vol unique et silencieux
Le vol de la veille est donc forcément différent de celui auquel vous participez, ce qui rajoute au côté exceptionnel et unique du voyage. Un petit déjeuner est servi, au milieu de nulle part, au-dessus du désert dans un paysage féérique. La montgolfière est un moyen agréable de découvrir une région, qui permet des prises de vue magnifiques sur ce pays de reliefs et de contrastes. La montgolfière est un mode de déplacement quasi silencieux, hormis le bruit des brûleurs. Rien ne pourra donc vous distraire de la contemplation des paysages et de la beauté des lieux. Vous atterrissez en fin de matinée, après avoir partagé une coupe de champagne pour fêter l’événement, le cœur rempli de rêves et d’émotion d’avoir assisté à un spectacle unique.
Safari marin à Damaraland
Walvis Bay
La ville de Walvis Bay a prospéré grâce à la pêche et bénéficie de courants très fertiles. Vous aurez l’occasion en allant vous balader dans la lagune, à pieds ou en kayak d’appréhender des flamands roses, cormorans ou pélicans. Si vous optez plutôt pour une croisière via Mola-Mola Marine, Levo ou Aquanaut tours, notamment en direction de Sandwich Harbour, où les dunes rencontrent littéralement l’océan, vous pourrez naviguer au milieu d’otaries ou de dauphins. L’excursion est de 300N$ pour les adultes et 200N$ pour les enfants.
Safari en catamaran
Le safari en catamaran dure quelques heures, où vous aurez l’occasion d’observer de nombreuses espèces marines et espérer rencontrer le Mola Mola, emblème du pays et l’un des poissons les plus lourds et les plus mystérieux du monde. Les lions de mer rivalisent parfois avec les dauphins en adoptant leur saut dans l’eau si caractéristique. Si vous avez la chance d’aller jusqu’à Sandwich Harbour, vous aurez peut-être l’occasion de croiser quelques 200 000 oiseaux migrateurs. C’est un moment unique d’intimité avec la nature. A l’heure du repas, il n’est pas rare de se voir servir un déjeuner marin avec fruits de mer, spécialités namibiennes, huitres crues ou cuites ainsi que du champagne. Magie garantie.
La Namibie offre aussi la possibilité de faire des safaris dans ses Parcs Nationaux, comme le Parc Etosha.
La Namibie en camping et 4X4

Activités proposées
De nombreuses activités vous seront proposées sur place, activités que vous pouvez bien sûr réserver par l’intermédiaire de notre agent local. Vous poursuivrez votre route dans le pays Damara, jusqu’à Twyfelfontein pour une visite des pétroglyphes d’animaux encore visibles et très bien conservés. Les derniers jours seront consacrés à l’observation de la faune sauvage du parc d’Etosha, dans les camps de Namutoni et d’Okaukuejo. Vous y verrez toutes sortes de mammifères, de votre voiture ou des différents points d’eau où vous pouvez accéder à pieds. Enfin, vous passerez une nuit près des falaises rougeoyantes du plateau de Waterberg. L’autotour vous permettra de voyager en toute autonomie et de jouir du spectacle des paysages namibiens à votre rythme.
Les chutes d’Epupa
Les chutes du fleuve Kunene, autrement appelées chutes d’Epupa se situent au nord de a Namibie, à la frontière angolaise, au sortir d’une longue route sur piste cahoteuse et poussiéreuse de la ville d’Opuwo. Après un trajet un peu difficile et poussiéreux, le plaisir est d’autant plus grand d’arriver dans ce coin de paradis perdu, à l’ombre des palmiers, dans un territoire très vert et fertile du fait de la présence du fleuve. Epupa signifie en Héréro « eaux fracassantes et écumantes ». En effet, les chutes d’Epupa, dont certaines atteignent 37 mètres sont impressionnantes. 22 cascades coulent sur toute la vallée et sont parfois comparées aux chutes Victoria. En grimpant un peu dans la vallée vous aurez un point de vue magnifique sur les différentes cascades. Des randonnées balisées peuvent par ailleurs être organisées. Vous pouvez pour cela contacter notre guide local.
En revanche, il n’est pas conseillé de trop s’approcher des bords du fleuve. Ce dernier est réputé pour ses alligators à l’appétit vorace. De plus les bords des cascades peuvent parfois être glissants, la roche friable et il n’est malheureusement pas rare que des personnes tombent à l’eau, même des locaux, par défaut de vigilance.
Vous pouvez par ailleurs vous balader dans le village et boire une bière locale, la Windhoek Lager, dans les deux bars en tôle côte à côte et qui se font concurrence, mettre une pièce dans le juke box et vous trémousser sur la piste avec les habitants sur la nouvelle musique à la mode du pays. Dépaysement assuré ! Les chutes d’Epupa sont un endroit où s’arrêter autant pour la beauté des cascades que pour la fraîcheur du coin, vert et ombragé, qui donne une autre image que celle très connue des dunes et du désert.
La forêt pétrifiée de Namibie
Un nom poétique
Le nom est poétique, mais le cadre l’est tout autant. A 30 kms à l’ouest de Khorixas dans le Damaraland, des troncs d’arbres fossiles, (ce qui représente entre 50 et 60 conifères) jalonnent cette partie du pays Damara. Certains mesurent 30 mètres et peuvent avoir jusqu’à 6 mètres de circonférence. Les troncs peuvent être morcelés en plus petits morceaux. Il n’est pas improbable que d’autres troncs soient encore enfouis sous terre. La légende veut que la forêt de conifères ait été emportée il y a 300 millions d’années par un raz-de-marée venant d’Angola, les troncs se sont peu à peu recouverts d’une couche sédimentaire puis fossilisés sous l’action de l’acide silicique contenu dans l’eau de pluie.
Nommé “monument national”
Vous pouvez bien sûr toucher les troncs d’arbre pour vous rendre compte qu’il s’agit bien désormais d’un élément minéral et rocheux. Cependant il est absolument interdit d’en emporter des morceaux. La forêt est aujourd’hui déclarée « monument national ». La visite ne peut se faire qu’avec un guide et peut-être programmée en amont avec nos agents locaux. A 10 kms de là se une petite sœur de la forêt pétrifiée « Three stages petrified forest » ou vous pourrez trouver aussi des arbres de conifères fossilisés. La visite vaut vraiment le coup d’œil.
La météorite de Hoba en Namibie
L’une des plus grosses météorites du monde !
La météorite d’Hoba est située près de Grootfontein, en pleine savane. Elle est d’une longueur et d’une largeur de 3 mètres environ et d’un mètre de hauteur. Elle est composée de 84% de fer et de 16% de nickel. La météorite se serait écrasée il y a plus de 80 000 ans, sans pour autant ni creuser de cratère à l’endroit de sa chute, ni exploser en nombreux petits morceaux comme c’est souvent le cas, ce qui en fait l’une des météorites les plus grosses du monde.
Elle pèse en effet plus de 60 tonnes. Cela n’a pas toujours été le cas puisqu’en 1920, elle était estimée avec 6 tonnes de plus, 6 tonnes perdus du fait de prélèvements scientifiques, d’actes de vandalisme et de l’érosion de la pierre. Il est possible que la chute de la météorite ait été amortie par l’atmosphère ce qui expliquerait qu’elle soit tombée en un seul morceau. Quant à sa forme plutôt inhabituelle, aplatie des deux faces, il se peut que cela lui ait permis de rebondir comme un ricochet sur l’eau et explique l’absence de cratère. La météorite a été découverte par un fermier labourant son champ. Il aurait été alerté par un bruit métallique. La météorite est déclarée monument national ( tout comme la forêt pétrifiée) en 1955 pour la protéger des actes de vandalisme. A voir, surtout pour les géologues en herbe !