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Quoi visiter : Les lieux incontournables en Inde

    Visiter le Taj Mahal

    Taj Mahal voyage indeVous en rêviez secrètement ? Le voici ! Il est là devant vous, arborant sa blancheur immaculée que l’on distingue derrière les amas des brumes matinales lui conférant cet air léger, aérien, insaisissable… Ganesh, que c’est beau ! Oui, le Taj Mahal est bien fidèle à son image de perfection. Mais sa vision en Grandeur Nature dépasse de loin celle qui alimente nos imaginations depuis les fauteuils douillets de nos salons… C’est que le plus célèbre des mausolées jamais construits à de quoi fasciner ! A commencer par son histoire romanesque qui n’est pas sans nous rappeler le tragique amour perdu du sultan moghol Shah Jahan pour son épouse Mumtaz Mahal. 

    L’histoire du Taj Mahal

    Le chagrin de l’empereur pour sa défunte épouse, décédée en couche en mettant au monde leur 14ème enfant fut tel qu’il entreprit de lui ériger un tombeau à la mesure (ou à la démesure !) de son amour. Et il ne fit pas les choses à moitié… Les travaux pharaoniques s’étalèrent sur plus de 20 ans, mobilisant au passage les meilleurs architectes venus de Perse et d’Europe et quelques 22000 artisans (rien que ça !). Shah Jahan projetait l’idée de se faire enterrer dans un mausolée jumeau en granite noir de l’autre côté de la Yamuna mais son fils Aurangzeb mit fin à ses rêves de bâtisseurs et le destitua avant qu’il ne finisse de ruiner le district. Son cénotaphe prit alors place aux côtés de celui de son épouse favorite, déstabilisant au passage la symétrie rigoureusement parfaite du monument. Aujourd’hui, le Taj Mahal figure parmi les monuments les plus visités au monde.

    Une prouesse architecturale

    Sa prouesse architecturale alliée aux détails minutieux de son ornementation à de quoi vous pétrifier d’admiration. Incrustations de pierres semi-précieuses polychromes, motifs floraux ciselés dans le marbre, versets du Coran calligraphiés, coupoles en forme de bulbe se conjuguent avec des proportions colossales dont on ne prend la mesure qu’à l’approche du monument érigé au fond d’un long jardin moghol parsemé de canaux. Ce joyau à la beauté intrinsèque veille à perpétuer le souvenir d’un amour intarissable ; « une larme posée sur la joue du temps » disait le poète indien Tagore… Ah c’est beau l’amour !

    Visiter le Le Rajasthan

    Terre des seigneurs, Quand partir ?

    D’octobre à mars pour ceux qui recherchent les meilleures conditions météorologiques.
    De mars à juin pour ceux qui ne craignent pas la chaleur.
    ​De juillet à septembre pour ceux qui n’ont pas peur de se mouiller (la mousson est peu marquée au Rajasthan).

    A voir

    terres des seigneurs voyage indeOn aimerait parfois appuyer sur un bouton « Stop » pour arrêter le temps. Le Rajasthan vous propose mieux : un bouton « Rewind » pour rembobiner le temps jusqu’au moyen-âge, là où tout semble se dérouler exactement comme avant…

    De Jaipur « la ville rose », à Jodhpur « la ville bleue » en passant par Jaisalmer « la ville dorée », on est éblouis par les citadelles imposantes, les palais de Maharajas, les temples séculaires, les saris multicolores des indiennes incrustés de fils d’or et d’argent, les râjasthânis enturbannés aux fières moustaches ciselées. Vous voici dans un État parmi les plus fascinants, les plus riches et les plus dépaysants de l’Inde où se télescopent à profusion mythes, légendes, histoires et réalités dans un kaléidoscope anachronique étourdissant…

    Le Rajasthan vous en fera voir de toutes les couleurs !

    A faire

    • Découvrir les best-of du Rajasthan et ses villes en « pur » : Jaipur, Jodhpur, Udaipur, Ranakpur
    • Se prendre pour un aventurier et parcourir le désert du Thar à dos de chameau,
    • Planter son bivouac au milieu des dunes et s’initier à la vie dans le désert,
    • Partir à la rencontre des populations écolos Bishnois qui perpétuent un mode de vie ancestral,
    • Se rafraîchir les idées à l’ombre d’un haveli du Shekhawati dès que le soleil tape trop fort,
    • Partir sur les traces de Mowgli dans la réserve de Sariska ou de Ranthambore,
    • Improviser une séance de shopping sur les plus beaux marchés du Rajasthan,
    • Vivre comme un prince le temps d’une nuit (ou d’un séjour) dans une ancienne demeure seigneuriale… Parce qu’on a qu’une vie (même si les indiens vous diront le contraire) !

    Visiter Udaipur

    La cité de l’aube, à voir

    la cite de l aube voyage indeLovée aux confins des monts Aravellis, Udaipur offre un cadre parfait pour les voyageurs en mal de quiétude et de romantisme. Qu’il fait bon déambuler dans sa vielle ville bordée de maisons blanchies à la chaux, de galeries d’art et de balcons finement ouvragés.

    Qu’il est bon laisser son regard méditer sur le lac Pichola ou se reflète toute la grâce et l’exubérance de ses palais. Qu’il est bon, enfin, de profiter d’un espace quasi-piéton, oublié des klaxons et de la frénésie caractéristique des grandes villes indiennes. On comprend alors pourquoi le Maharana Udai Singh II, alors qu’il était parvenu à fuir les troupes mogholes de l’empereur Akbar, décida de fonder ici sa capitale… sur les conseils d’un moine sâdhu en méditation. C’était au XVIème siècle. Les voyageurs ne pourront que rendre hommage à ce grand sage… Udaipur est une étape comme une évidence !

    A faire

    • Se perdre dans le labyrinthique City Palace : le plus grand palais du Rajasthan fondé au XVIIIème siècle par Udai Singh II dans un mélange de styles rajput et moghol,
    • Embarquer pour une balade en bateau sur le lac Pichola et y découvrir les réflexions éblouissantes des palais,
    • S’inviter au temple vishnuite de Jagdish et y admirer de magnifiques reliefs sculptés au son des rites et des cérémonies des brahmanes,
    • Découvrir de bon matin le spectacle étonnant des lavandières qui battent vigoureusement le linge sur les ghâts : les marches d’accès au lac,
    • Se poser sur un des innombrables toits-terrasses et s’offrir un dîner avec vue plongeante sur le Lake Palace, scintillant de 1001 illuminations,
    • Partir à l’assaut de la forteresse de Khumbalgarh, dans les environs d’Udaipur.

    Visiter Jaipur

    La ville rose, A voir

    la ville rose inde voyageBienvenue dans la capitale du Rajasthan ! Jaipur fut fondée au XVIIIème siècle par Jai Singh II, un prince érudit passionné d’astronomie. Un des caprices du Maharajah fut de badigeonner de rose saumon toutes les façades de la cité à l’occasion de la venue du futur roi d’Angleterre,

    Edouard VII. Celui-ci ne vint jamais et Jaipur devint « la ville rose » version Route des Indes. On est pourtant bien loin ici des bords de la Garonne de notre Pink City  franco- française. Vous voici au cœur d’une grande ville indienne dans son pur jus !

    Ici, des charrettes tirées par des chameaux se fraient un chemin dans des rues trépidantes et poussiéreuses encombrées de rickshaws, de cochons, de vaches, de piétons intrépides et de cohortes de voitures polluantes. Malgré le vacarme assourdissant, la ville ne manque pas de charme et conserve intact les souvenirs des fastes des princes Rajputs.

    C’est aussi le lieu de prédilection pour les amateurs (et surtout les amatrices) de shopping. L’artisanat et les couleurs (et pas seulement le rose) y sont à l’honneur !

    A faire

    • Se prendre pour les femmes du harem royal d’antan et observer la rue sans être vu, depuis les dentelles des 953 fenêtres du fantaisiste Hawa mahal (palais des vents),
    • Visiter le complexe du City palace et l’étonnant Jantar Mantar : un observatoire astronomique abritant un cadran solaire de 27 mètres de haut permettant d’obtenir l’heure exacte de la journée à 20 secondes près,
    • Pousser jusqu’au fort d’Amber, à quelques kilomètres de là et découvrir la panoplie du parfait palais-forteresse du XVIème siècle,
    • Assister à une séance de cinéma au Raj Mandir et vivre Bollywood en direct-live,
    • Penser à ramener quelques merveilles artisanales pour relooker le salon de maman, tata, mamie, belle-maman etc…

    Visiter Calcutta

    La cité multi facette, à voir

    la cite multifacette voyage indeUn Samedi soir, lors d’un dîner entre amis, chacun y va dans l’énumération de sa prochaine destination en vue… Et là, entre Salvador de Bahia et les Maldives, vous tentez un timide « Calcutta »… Effet garanti !

    On vous rétorquera sans doute poliment « Ah, un voyage humanitaire, quelle bonne idée ! ». Et oui, à la simple évocation de son nom, nous parviennent à l’esprit les images de la cité, certes joyeuse, mais terrible dépeinte par Dominique Lapierre dans son roman « La cité de la joie ».

    C’est sans parler des appels à l’aide de Mère Térésa depuis son dispensaire dans les bidonvilles du fin fond de Calcutta. Mais cette réalité là, si elle existe encore (malheureusement !), ne saurait résumer à elle seule l’ancienne Calcutta, rebaptisée Kolkata.

    Car il n’y a pas une Calcutta mais des Calcutta. La Calcutta coloniale avec son architecture britannique, ses matches de cricket et ses jardins. La Calcutta du XXIème siècle avec sa jeunesse décomplexée, ses bars branchés et ses centres commerciaux dernier cri. Et puis, il y a la Calcutta honorée du titre de capitale intellectuelle et artistique de l’Inde ; un titre non usurpé pour celle qui vit naître Rabindranath Tagore, Satyajit Ray, Ramakrishna ou encore Sri Auribindo. Au bout de l’équation, Kolkata est une cité de caractère dont l’âme puissante saura convaincre sans efforts esthètes, flâneurs et curieux.

    A faire

    Faire un bond à l’époque de la compagnie anglaise des Indes orientales au Victoria Memorial Hall, vaste édifice de marbre érigé en hommage à la reine Victoria,

    Longer les ghâts le long du fleuve Hooghly qui sépare la ville en deux et découvrir la vie autour du fleuve sacré,

    S’immiscer dans le temple de Kali, haut lieu de pèlerinage hindou dédié à la terrifiante déesse noire,

    Parachever son itinéraire culturel à l’Indian Museum qui recèle l’une des plus belles collections archéologiques visibles en Inde,

    Déguster une palette de douceurs préparées à base de miel, de sucre, de lait, de yaourt et de fruits dont seule Calcutta a le secret.

    Visiter Darjeeling

    Un petit thé au cœur de l’Himalaya, à voir

    Un petit thé au cœur de l’Himalaya voyage indeDarjeeling. Un nom mythique ! Il y a l’appellation d’origine contrôlée bien-sûr… Les buveurs de thé et ceux qui se passionnent pour ses vertus anti-oxydantes en savent quelque-chose.

    Ce grand cru indien aux arômes délicats et au corps léger est souvent comparé au champagne par les connaisseurs qui ne tarissent pas d’éloges à son égard. Mais si on regarde bien au fond de sa tasse de thé, on y découvre les vastes plantations de thés ondulant sur les pentes escarpées des contreforts himalayens, perchés entre 1800 et 2400 mètres d’altitude. Bienvenue à Darjeeling ! Cette charmante et proprette station de montagne doit sa réputation aux britanniques qui y établirent leurs quartiers d’été au XIXème siècle. On trouve dans son environnement tout ce que la nature a de plus précieux à offrir : le silence des forêts, la profondeur verte des vallées bucoliques, les collines recouvertes de fleurs aux parfums délicats, la majesté des montagnes…

    Et pas n’importe lesquelles s’Il vous plaît. Ici la guest-star du coin c’est le Kangchenjunga et il n’en a pas fini de vous intimider du haut de ses 8589 mètres ! Darjeeling se déguste tel un thé infusé à point.

    A faire

    Arpenter Tiger Hill avant l’aube et voir les premiers rayons de soleil envahir les quatre des cinq plus hauts sommets du monde que l’on aperçoit par temps clair. Le panorama vaut bien tous les réveils matinaux du monde…

    Partir en expédition à bord du mythique train à vapeur du Darjeeling Himalayan Railway, alias le Toy Train, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO,

    Osciller parmi les plus belles plantations de thé étagées aux flancs des montagnes,

    S’offrir un avant-goût de trekking en arpentant les rues en escaliers up and down de la cité de Darjeeling,

    Et c’est parti pour un petit trek dans la région… A vous l’air pur des montagnes !

    Visiter Delhi

    Une balade à travers les siècles, Quand partir ?

    D’octobre à mars pour ceux qui recherchent les meilleures conditions météorologiques.
    De mars à juin pour ceux qui ne craignent pas la chaleur.
    ​De juillet à septembre pour ceux qui n’ont pas peur de se mouiller (mousson).

    A voir

    Delhi voyage indeLa capitale de l’Inde, construite sur la rive droite de la Yamuna, un affluent du Gange, est constituée de deux villes jointives: Old Delhi, vielle ville historique et New Delhi, création de l’empire britannique des Indes. D’un monde à l’autre se côtoient deux mondes opposés : saris et jeans, hommes d’affaires et vendeurs ambulants, bâtiments officiels et habitat exigu, avenues aérées et réseau inextricable de ruelles, gargotes et fast-foods occidentaux… Ainsi va l’Inde des paradoxes… Delhi c’est aussi une belle brochette de patrimoine et une parfaite introduction à l’histoire tumultueuse de l’Inde. Laissez Delhi vous conter son passé et vous téléporter de l’Inde d’hier à l’Inde de demain, en passant par l’Inde d’aujourd’hui. Vous comprendrez alors que mieux le sens du slogan du ministère du tourisme indien « Incredible India » !

    A faire

    • Visiter le fort rouge, ancienne résidence des sultans fondée au XVIIème siècle par l’empereur moghol Shah Jahan et inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO,
    • Se prosterner devant la grandeur du Qtub minar, minaret monumental de 73 mètres de hauteur (encore à l’UNESCO),
    • S’offrir un avant-gout du Taj Mahal au tombeau d’Humayun ; splendeur de l’art moghol et persan serti dans de paisibles jardins (toujours à l’UNESCO),
    • Rejoindre le chemin de la Jama Masjid ; la plus grande mosquée de l’Inde qui peut atteindre jusqu’à 25000 fidèles,
    • Se plonger dans l’animation du Chandni Showk, immense bazar du vieux Delhi regorgeant de marchandises en tout genre,
    • Rendre un hommage à celui que les indiens appellent Gandiji au Ganghi Museum,
    • Parachever son parcours culturel au National Museum,
    • Découvrir l’insolite Lotus temple, construit par les Bahai, adeptes d’une religion syncrétique et pacifiste née en Perse,
    • Oublier ses bourrelets disgracieux et découvrir les fleurons de la cuisine indienne dans quelques-uns des meilleurs restaurants du pays,
    • S’offrir un film Bollywood sur un des nombreux écrans géants de la ville… ambiance garantie !

    Visiter Goa

    Eden tropical et plages hippies chics, Quand partir ?

    D’octobre à février pour ceux qui recherchent les meilleures conditions météorologiques.
    De mars à juin pour ceux qui ne craignent pas la chaleur et l’humidité.
    De juillet à septembre pour ceux qui n’ont pas peur de se mouiller (mousson).

    A voir

    Goa voyage indeContre toute idée reçue, Goa n’est pas une ville mais un petit État qui étire ses 100 km de plages idylliques au bord de la mer d’Oman. Cette bande de terre, capitale de l’empire des Indes portugaise durant plus de quatre siècles, connut une destinée touristique hors du commun depuis son indépendance en 1961.

    Rendez-vous des hippies, fashionistas et autres adeptes de musique électronique ; elle fut propulsée au rang de mythe par toute une génération soixante-huitarde, puis par sa descendance. Les fleurs des chemises et le son tonitruant des platines appartiennent désormais à un passé révolu.

    La vielle dame hippie assagie ne s’est pas départie pour autant de son caractère unique qui fait de Goa un État bien différent des autres. Il y a bien-sûr le ciel, le soleil et la mer ! Il y a aussi des plages légendaires serties dans un décor de cocotiers aux airs de cartes postales. Il y a enfin les églises coquettes blanchies à la chaux, les maisons portugaises enfouies dans la verdure, les palmeraies au vert intense, les rizières luxuriantes et ce calme olympien teinté de nonchalance qui n’est pas sans rappeler la Saudade d’un Portugal lointain…

    A faire

    Découvrir les quartiers portugais de Panaji, les églises coloniales de Velha Goa et ne pas manquer la basilique de Bom Jesus datant du XVIème siècle,

    Flâner sur le marché aux puces d’Anjuna (le mercredi),

    S’inviter sur la plage à l’heure du coucher du soleil et en prendre plein les mirettes,

    Enfourcher une Enfield et partir chevaux aux vents à travers palmeraies et rizières,

    S’initier au yoga, les pieds nus dans le sable et faire sa salutation matinale au soleil,

    Déguster les spécialités culinaires de Goa dans une paillotte face à la mer,

    Lézarder sur la plage et buller au bord d’un horizon sans fin.

    Visiter Le Kerala

    L’aventure douce entre épices, jungle et cocotiers, quand partir ?

    D’octobre à mars pour ceux qui recherchent les meilleures conditions météorologiques.
    De mars à mai pour ceux qui ne craignent pas la chaleur.
    De mai à septembre pour ceux qui n’ont pas peur de se mouiller (mousson).

    A voir

    Le Kerala voyage indeAvec ses paysages tropicaux et sa douceur de vivre caractéristique, le Kerala est le rendez-vous de prédilection des amateurs d’oisiveté. Loin des stéréotypes des villes surpeuplées, le Kerala offre une parenthèse éco-friendly, douce et parfumée avec en filigrane l’histoire du commerce des épices et une culture originale.

    Montagnes couvertes de forêts primaires, plages paradisiaques, villages colorés, plantations d’épices, rizières, cocoteraies, végétation luxuriante à profusion plantent le décor de cet éden indien, avec en bonus les meilleurs spots ayurvédiques du sous-continent. C’est un monde insoupçonné bercé par le rythme de la vie locale qui vous attend. Alors, filez plein sud direction le Kerala et rentrez dans l’intimité de l’État le plus luxuriant d’Inde. Attention, risque d’addiction !

    A faire

    • Partir respirer l’air pur des ghâts occidentaux du côté de Munnar et Periyar,
    • Sillonner les plantations de café, de thé, de poivre et de cardamone,
    • S’offrir une escale historique à Fort Cochin aux accents coloniaux,
    • Lézarder sur les plages paradisiaques du Kerala : Varkala, Kovalam…
    • Voguer sur les « backwatters » à bord d’une embarcation traditionnelle ou d’un houseboat,
    • S’offrir une parenthèse de bien-être ayurvédique à l’horizontale… ou en position de lotus pour les yoga-addict,
    • Suivre la régate Nehru Cup Snakeboat Race, le deuxième samedi d’août à Allepey,
    • Assister à un spectacle de Kathakali,
    • Savourer de délicieux crustacés.

    Visiter Cochin

    La reine de la mer d’Oman, à voir

    Cochin voyage indePort agréable éparpillé sur un groupe d’îles vivant au rythme de l’eau ; l’ancienne Cochin (prononcer Cotchine), rebaptisée Kochi, respire le charme diffus de son passé colonial sur la route de la soie et des épices. Se promener dans les quartiers historiques de Fort Kochi et de Mattanchery, c’est un peu comme voyager dans le temps.

    Un temps révolu que l’atmosphère et les strates du passé s’illustrent à perpétuer immuablement. Un temps embaumé dans le parfum des épices, du poivre et de la cardamome. Un temps que marquèrent à jamais de leurs empreintes, portugais, hollandais et britanniques. Cochin s’enorgueillit d’abriter le plus ancien quartier juif de l’Inde ou les étoiles de David côtoient les Svastikas : tout un symbole ! Ah qu’il fait bon flâner entre les maisons portugaises, les églises coloniales, les boutiques d’artisanat, les entrepôts d’épices, les mosquées, les temples hindous et les églises syriaques… Voici une escale de charme qui reflète parfaitement l’éclectisme culturel du Kerala !

    A faire

    • Flâner dans le paisible quartier de Jew Town et en profiter pour visiter la plus ancienne synagogue de l’Inde datant du XVIème siècle,
    • Assister à un spectacle de danses Kathakali, théâtre dansé et mimé racontant l’épopée du Mahabarata. Les rituels des maquillages et des costumes des acteurs sont tout aussi fascinants que le spectacle en lui-même,
    • Immortaliser le coucher du soleil sur la promenade du port émaillée de carrelets de pêche longeant la mer d’Oman. Y admirer le spectaculaire travail des pêcheurs manipulant les filets de pêches,
    • Visiter le palais hollandais ; ancienne résidence portugaise (comme son nom ne l’indique pas !) et admirer le plus bel ensemble de fresques murales du Kerala dépeignant les scènes du Ramayana

    Visiter les plages en Inde

    Visiter les plages en IndeNon, l’Inde n’est pas (toujours) synonyme de foule oppressante. Oui, la nature, les plages et le calme des côtes font aussi partie du paysage de Mother India ! Il vous suffira pour vous en convaincre d’embarquer à bord d’un ketuvallom  (embarcation typique) et de parcourir les backwaters du Kérala qui consistent en un réseau de canaux inextricables reliant lacs, lagons et hameaux ruraux. Ici la vie s’organise autour de la biodiversité dans un décor de profusion végétale enchanteur.

    Jungle épaisse, cocotiers, rizières, paysages de mangroves et villages reculés défilent au fil de l’eau et imprègnent la rétine d’un contraste de vert et de bleu, reflet du mariage harmonieux de la terre et des eaux. Le chant des oiseaux donne la réplique aux bruissements des animaux et aux rires communicatifs des écoliers vêtus d’uniformes. Et que dire des couchers du soleil sur ces étendues enivrantes ?… Qu’ils sont majestueux bien-sûr ! Si la découverte est votre leimotiv, il se peut que vous ne soyez pas contre un peu de farniente.

    Ça tombe bien car les 6000 km de côtes indiennes offrent quelques spots qui raviront ceux pour qui « lézarder sur la plage » est synonyme de bonheur. Il y a Goa, bien-sûr et ses interminables plages dorées ouvertes sur la mer d’Oman et bordées de cocotiers et de villages au charme portugais. Il y aussi a les spots de la côte Malabar, ses villages de pêcheurs et ses plages sablonneuses qui attirent touristes indiens et occidentaux dans une ambiance un brin New Age.

    Il y a encore le Cap Comorin, point de rencontre de la mer d’Oman, du golfe du Bengale et de l’océan Indien. Côté golfe du Bengale, les plages de Mahabalipuram et de Rameshwaram permettent d’associer la beauté de la mer et des temples locaux. Enfin, les amateurs de fonds sous marins jetteront leurs dévolus sur les Iles Laquedives, Andaman et Nicobar entourées d’une mer turquoise paradisiaque.

    Bref, en Inde, vous trouverez de quoi réchauffer votre cœur pendant les longs mois d’hiver !

    Visiter Les villes indiennes

    les villes indiennes voyage indeAh les villes indiennes ! Il est courant d’entendre dire qu’elles provoquent chez celles et ceux qui les foulent des sentiments intenses, contradictoires, voire passionnés. La stimulation des sens y est poussée à son paroxysme et laisse rarement indifférent le voyageur. Il suffit pour s’en convaincre de s’attabler face au spectacle étourdissant de la rue indienne. Ici les carrioles tirées par des bœufs faméliques donnent la réplique aux hommes d’affaire parés de téléphones portables derniers cris tandis que les saris aux couleurs chatoyantes côtoient les sarwal kameez, les turbans sikhs, les voiles islamiques, les haillons et les tenues occidentales dernières tendances. On vit, on travaille, on se nourrit, on vend, on rafistole, on négocie, on palabre, on échange, on mendie ou on s’attarde simplement dans un vacarme rarement silencieux, souvent exalté, toujours vivant ! On comprend alors bien que oui, l’Inde n’est pas un pays qui se visite mais un pays qui se vit. 

    Mais les villes indiennes sous leurs apparences de fourmilières géantes renferment bien des joyaux insoupçonnés. Les cités ensorcelantes du Rajasthan plongent les voyageurs au cœur d’une histoire ou s’entremêlent les images les plus parfaites de palais somptueux, de forteresses imprenables et de demeures richement décorées aux airs de contes de 1001 nuits. Les anciens comptoirs commerciaux exhalent un parfum de nostalgie et affichent de beaux modèles d’architecture coloniale à l’instar du Victoria Memorial de Kolkatta (Calcutta), souvenir de la période du Raj britannique. Mumbai (Bombay) qui figure dans le hit parade démographique des mégalopoles fait son cinéma, mais pas n’importe lequel… Bollywood s’il vous plaît ! Mysore, Delhi ou encore Hyderabad plongent les visiteurs au cœur de leurs bazars foisonnants ou planent les fragrances d’encens, d’épices, de fleurs de jasmin et un arrière goût de Moyen-Orient. Soieries, textiles contemporains, bijoux en argent, statues et miniatures pourront faire l’objet d’une shopping-party où craquer est permis. Dans ce gigantesque pays, chaque ville vous fera voyager au cœur de sa culture et de son identité propre. Vous serez saisis par tous les pores !

    Visiter Les ghâts occidentaux

    A voir

    Les ghâts occidentaux voyage indeLoin de la frénésie des mégalopoles indiennes, il est une Inde ou les caprices de la nature s’exposent à loisir. Amateurs de grand air et de paysages insolites, l’univers des Ghats occidentaux vous ouvre les portes de son sanctuaire tropical !

    Imaginez plutôt : des montagnes culminant à 3000 mètres d’altitude, des plantations de thé, de cardamone et de poivre ondulant à l’infini, des stations climatiques lovées dans des environnements spectaculaires, des réserves naturelles où l’esprit d’un Kipling n’est jamais bien loin, des cascades fraîches et vrombissantes, des routes et des sentiers où s’imbriquent panoramas vertigineux et paysages fantasmagoriques… Ajoutez à cette féerie visuelle toute la dimension émotionnelle et initiatique de l’expérience ô combien intense des Ghâts occidentaux et vous y êtes… à quelques heures d’avion près !

    A faire

    Découvrir la vie dans les plantations de thé, d’hévéa et de café pour une immersion dans l’Inde rurale et profonde,

    Arpenter la réserve de Periyar en bateau ou en guest-star depuis le dos d’un éléphant, puis, bien affuter l’œil et l’ouïe pour découvrir les habitants du lieu : éléphants, antilopes, singes, tigres, serpents, oiseaux migrateurs… que du beau monde !

    S’aventurer pour un trek (à pieds ou en VTT) dans le parc d’Eravikulam et se frotter au pic Anamudi qui s’élève à 2695 mètres d’altitude,

    Randonner dans la réserve de Chinnar et guetter éléphants sauvages, cerfs, écureuils et léopards,

    Faire une halte à Munnar, destination de prédilection des honeymooners indiens,

    Repartir enfin l’esprit vidé et le corps régénéré !

    Visiter Les canaux du Kerala

    A voir

    Les canaux du Kerala voyage indeEnvie de vous offrir une parenthèse « Detox » ? Besoin pressant de faire barrage au stress ? De vous mettre au vert ? Si vous avez répondu « affirmatif » à ces trois questions ; ne perdez pas un instant et mettez le cap vers les backwaters du Kérala !

    Ce paradis tropical quadrillant la pointe sud de l’Inde, de la côte Malabar jusque dans les terres intérieures relie mer d’Oman, lagunes, rivières, lacs et villages sur quelques 450 km de canaux perdus entre terres et eaux. Ici, dame Nature s’en est donnée à cœur joie pour exprimer une palette chromatique enchanteresse variant du vert des rizières, des palmiers et des plantes tropicales et bleu azur du ciel.

    On croise successivement, dans un enchevêtrement de canaux, des ketuvallums (embarcations traditionnelles) transportant riz et coprah, des barques de pêcheurs, des petites églises enfouies dans la jungle, des villages animés et des autochtones vaquant à leurs occupations le long des berges.

    Le rire communicatif des écoliers en uniforme, le chant des oiseaux et le bruissement des animaux ajoutent à ce décor une touche de douceur sans pareil. Voilà à quoi ressemble le monde des backwatters ! Un monde aussi intemporel, gracieux et léger qu’un doux rêve d’enfant…

    A faire

    Embarquer sur un houseboat, ces bateaux typiques faits de bois, de cordes de cocotiers et de bambous et vivre un séjour complet au fil des Backwaters avec tout le confort et l’équipage à bord,

    S’immerger dans la vie des villages indiens et découvrir les marchés aquatiques,

    Se délecter d’une cuisine raffinée à base de poissons, de lait de coco et de fruits exotiques,

    Se laisser bercer par la musique de la nature, le clapotis de l’eau, le chant des oiseaux… et réaliser que le bonheur est fait de petits riens !

    visiter Maharasthra

    Sur les chemins de l’Inde centrale, Quand partir ?

    D’octobre à février pour ceux qui recherchent les meilleures conditions météorologiques.
    De mars à juin pour ceux qui ne craignent pas la chaleur et l’humidité.
    De juillet à septembre pour ceux qui n’ont pas peur de se mouiller (mousson).

    A voir

    Maharasthra voyage indeAvec 307.000km2 et quelques 112 millions d’âmes, le Maharasthra est le troisième État de l’Inde par sa taille, le deuxième par sa population et le premier par sa puissance économique.

    Il y a Mumbai, bien-sûr, ville d’excès et d’exubérance qui mêle avec brio patchwork victorien et éclectisme historique sur fond de charme désuet et de croissance moderniste au triple galop. Sorti de cette folie urbanistique, le Maharasthra mène le voyageur sur des chemins plus confidentiels, là où bat le cœur de l’Inde centrale. Ici les temples rupestres millénaires font des clins d’œil aux sculptures œcuméniques qui donnent la réplique aux plages sauvages de la mer d’Oman… A découvrir de toute urgence !

    A faire

    • Explorer Bombay, son architecture victorienne, ses marchés grouillants, ses îles Elephanta, sa frénésie caractéristique,
    • Découvrir le site des grottes d’Ajanta ; chef d’œuvre d’art rupestre qui retrace un fabuleux panorama de l’art bouddhique,
    • Mettre plein feux sur Ellora et son extraordinaire temple troglodytique de Kailasha, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO,
    • Se mêler à la foule des pèlerins des ghâts et des temples sacrés à Nasik, l’une des 4 villes saintes de l’Inde,
    • Arpenter la route des vins indiens (si, si, vous avez bien lu !) et parachever la visite des vignobles par une dégustation,
    • Aller respirer l’air pur des montagnes à Matheran, station climatique perchée au cœur de la jungle

    Visiter Mumbai

    La porte du sud, à voir

    Mumbai voyage indeErigée sur un archipel de 7 îles marécageuses bordant la mer d’Oman, cette mégalopole au hit-parade des plus grandes villes du monde abrite le cœur de l’Inde en mouvement et un mélange détonnant d’extrêmes et de paradoxes.

    Prenez 20 millions d’habitants, des gratte-ciel futuristes, des sociétés financières internationales, une architecture coloniale incroyable, une pauvreté criante, un melting-pot religieux étourdissant, des établissements totalement branchés sur le XXIème siècle, des bidonvilles surpeuplés, des centres commerciaux ultramodernes, des studios de cinéma titanesques, une circulation congestionnée à l’échelle XXL…

    Mélangez le tout et vous obtiendrez Mumbai, de son nom marathe ; Bombay, pour les nostalgiques. Une étape non dénuée de charme qui ne saurait vous laisser indifférent. Bienvenue sur la planète Bollywood Dream !

    A faire

    • Flâner dans le vieux Bombay de Gateway of India aux jardins suspendus en passant par le palace du Taj et la gare Victoria, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO,
    • Flâner sur Marine Drive ; longue et belle avenue longeant la mer d’Arabie,
    • Embarquer à bord d’un bateau direction l’île d’Elephanta et ses grottes troglodytes du VIème siècle, sculptées à la gloire de Lord Shiva et inscrites au patrimoine de l’UNESCO,
    • Parachever son itinéraire culturel au Prince of Walles Museum pour admirer de belles collections de sculptures hindoues et bouddhistes,
    • S’inviter dans le quartier pittoresque des Dhobis pour découvrir le monde insolite des blanchisseurs,
    • Faire une croix sur son régime ; Bombay est un paradis pour les gourmets !
    • Pour les fashionistas : découvrir les restaurants, lounge-bars et boutiques de créateurs les plus hype de la place,
    • Pour les cinéphiles : Découvrir Bollywood et son Star-System lors d’une visite des studios.

    Visiter Le Tamil Nadu

    Spiritualité et splendeurs archéologiques sous les tropiques, quand partir ?

    De janvier à septembre pour ceux qui recherchent les meilleures conditions météorologiques.
    De mars à juin pour ceux qui ne craignent pas la chaleur.
    ​De mai à septembre pour ceux qui n’ont pas peur de se mouiller (mousson).

    A voir

    Le Tamil Nadu voyage indeEtape incontournable d’un voyage en Inde du Sud, le Tamil Nadu n’a subi l’impact des invasions du nord que de façon limitée favorisant ainsi une culture et un mode de vie empreint de toute la force de ses origines.

    Ici bat le cœur de la culture dravidienne plusieurs fois millénaire, à qui l’on doit une multitude de temples flanqués de tours d’enceintes (gopurams) surchargées de milliers de statuettes colorées. L’expression de la tradition tamoule transparaît dans sa ferveur religieuse, son patrimoine archéologique et jusque dans la richesse de ses étoffes.

    Un voyage au Tamil Nadu, c’est aussi l’occasion de revivre la nostalgie des anciens comptoirs à Pondichéry, de prendre de la hauteur du côté des ghâts occidentaux ou de flâner sur les villages côtiers à l’atmosphère douce. Une région fascinante avec un petit goût de « Reviens-y ».

    A faire

    • S’émerveiller devant les plus beaux spécimens de l’architecture dravidienne à Thanjavur, Kanchipuram, Trichy ou Chidambaram (pour ne citer qu’eux),
    • Se mélanger à la foule des pèlerins au temple Sri Meenakchi (Madurai) ; le plus grand, le plus étonnant, le plus kitsh, le plus tout…
    • Randonner sur les hauteurs des ghâts occidentaux et en apprendre un peu plus sur la bio diversité locale,
    • S’offrir un break à Mahabalipuram et explorer alternativement ses temples troglodytes du VIIème siècle et ses longues plages de sable fin,
    • Faire une halte à Pondicherry, unique ancien comptoir français de l’Inde,
    • Assister à un spectacle de Bharata Natyam,
    • Visiter Chennai et ses vestiges de l’époque portugaise et britannique,
    • Découvrir une ville utopique pacifiste à Auroville,
    • Admirer la rencontre des trois mers (mer d’Oman, golfe du Bengale et océan indien) au cap Comorin, puis rendre un hommage à Gandhi (ici furent dispersées ses cendres !).

    Visiter le Penjab et Haryana

    A voir

    Penjab et Haryana voyage indeCette région composée de deux petits Etats nichés dans le nord de l’Inde compte parmi les plus riches du sous continent. Surnommée « le grenier à blé de l’Inde », la région est parsemée d’espaces immenses et plats abritant des cultures irriguées de blé, de riz, de tabac, de coton et de canne à sucre.

    On y parle hindi du côté de l’Haryana et Pundjabi du côté du Pendjab. Dans cette partie de l’ancien Pendjab qui fut divisée avec fracas lors de la partition de l’Inde et du Pakistan en 1947, les « Namaste » cèdent la place aux « Sat sri akal » ; le salut sikh. Et oui, vous êtes ici au cœur du fief des Sikhs (vous savez ? ces hommes avec leurs grands turbans multicolores, leurs kirpan et leur fières barbes ?) !

    Si la région n’est pas réputée pour sa profusion de sites historiques et culturels, elle abrite néanmoins l’un des plus beaux fleurons de l’Inde : nous avons nommés le Golden Temple d’Amritsar. Plus qu’un temple, un complexe socio religieux rempli de pèlerins et étincelant de mille feux formant une réflexion parfaite sur les eaux de son bassin sacré… Et autant d’éclairages offerts sur la communauté et la religion syncrétique des Sikh, qui s’inscrit entre Islam soufi et spiritualité hindoue.

    A faire

    • Consacrer du temps au temple d’or d’Amritsar, sanctuaire de marbre et d’or que l’on découvre au son des psalmodies et des hymnes sacrés,
    • Faire un crochet à la frontière indo-pakistanaise de Wagah pour assister à la cérémonie de fermeture de la frontière. A l’issue d’une parade synchronisée, intimidante et musclée (qui ne va pas sans rappeler les tensions entre les deux pays), les soldats nationaux baissent les drapeaux avant de finir par une poignée de main sous les cris et les applaudissements de la foule survoltée… Un spectacle surréaliste!
    • Découvrir l’univers architectural hyper-structuré de Chandigarh et rendre hommage à l’illustre architecte français Le Corbusier, à qui fut confié le plan d’urbanisme de cette « petite Brasilia » indienne,
    • Faire l’impasse sur son régime et se délecter du meilleur de la cuisine punjabie et Mughlai.

    Visiter Jaisalmer

    Cité caravanière surgie du désert

    Jaisalmer voyage indeSurgie du désert tel un château de sable improbable; Jaisalmer incarne à merveille l’iconographie fascinante du Rajasthan. Respirant les épopées princières toutes droit sorties d’un rêve au parfum chevaleresque ; Jaisalmer offre une récompense de taille à tout voyageur ayant eu le courage de s’aventurer dans cette région profonde du Rajasthan.

    La cité prend ses quartiers dans une massive forteresse du XIIème siècle qui semble se fondre dans les reflets du désert qu’elle domine. Elle connut son âge d’or au XVIIIème siècle, lorsqu’elle contrôlait la traversée des caravanes du désert et semble avoir conservé, au fil des siècles, les strates de son opulence d’antan. A cette esquisse de tableau des plus homogènes viennent s’inviter toute la palette chromatique des saris, des turbans et des broderies formant un ensemble des plus oniriques.

    Enfin, Exit le brouhaha des grandes villes indiennes et Out  la circulation anarchique des centres urbains ; Jaisalmer est une étape ou la tranquillité s’invite… et vous invite !

    A faire

    • Arpenter la citadelle et ses ruelles sinueuses du palais Gaj Mahal aux temples jains et hindous,
    • Admirer la vue sur la cité et le désert se déployant à l’infini du haut des remparts,
    • Explorer les havelis de la ville basse, splendides demeures des riches marchands du XVIIIème ornées de balcons finement ouvragés,
    • Parfaire l’art du marchandage sur les nombreux bazars de la cité déployant sur leurs étals les plus beaux spécimens de l’artisanat local,
    • Tester l’expérience du désert du Thar en guest-star du haut d’un dromadaire,
    • Assister au coucher du soleil sur les étendues enivrantes,
    • Bivouaquer sous un ciel constellé d’étoiles, se rassembler autour d’un feu et s’en rappeler pendant 1001 nuits,
    • Musarder dans les environs de Jaisalmer et ne pas manquer le lac Gadi Sagar, les cénotaphes de Bada Bagh et le temple jain de Lodruva.

    Visiter Jodhpur

    La perle bleue du Rajasthan.

    Jodhpur voyage indeL’arrivée à Jodhpur provoque un choc visuel lorsque surgit, aux portes du désert du Thar la silhouette abrupte de la forteresse de Mehrangarh. Chef-d’œuvre de l’architecture rajpute fondé au XVème siècle, elle servit de résidence aux maharajas jusqu’au début du XXème siècle. Difficile de ne pas se laisser intimider face à ce colosse architectural dont aucun superlatif ne semble mesurer la grandeur à juste titre.

    Maintes fois assiégé, jamais conquis, on imagine les armées voisines acculées à renoncer à la prise d’assaut du mastodonte. L’autre curiosité de l’ancienne capitale du Mârvar est sa couleur bleue, lui conférant des airs de toile cubiste monochrome grandeur Nature. A l’origine, le bleu, symbolisant Lord Krishna, indiquait l’appartenance des maisons aux brahmanes. Aujourd’hui, on badigeonne les murs de bleu pour repousser les moustiques et adoucir les températures. Dans une ville parmi les plus ensoleillées d’Inde (à peine 18 jours sans soleil par an – ne soyez pas jaloux !), la couleur bleue fait office… de climatiseur ! Une étape enchanteresse sur les chemins du Rajasthan.

    A faire

    • Partir à l’assaut de la forteresse, audio-guide vissé à l’oreille (en français s’il vous plaît !) et savourer les histoires et les anecdotes de ses palais, cours, temples et musées…
    • Une fois tout là-haut : faire le tour des remparts et jouir des plus belles vues sur les camaïeux lavande et indigo de la cité… vertigineux !
    • Improviser un itinéraire dans les venelles étroites et animées de la vielle ville et découvrir l’Inde tout simplement,
    • Flâner sur les bazars aux couleurs et aux senteurs d’ailleurs. Hésiter entre un bracelet en argent et un châle en pachmima, puis, jeter son dévolu sur les deux !
    • Savourer quelques mets indiens du haut d’un toit-terrasse avec vue sur la ville bleue et le fort. Décliner le repas By night pour la romantic’ touch,
    • Explorer les environs de Jodhpur : villages bishnois, Mandore, Osiyan…

    Visiter Ranakpur et Mont Abu

    Hauts lieux du jainisme et dentelles de marbre

    Ranakpur et Mont Abu voyage indeAvec près de quatre millions d’adeptes répartis majoritairement entre le Rajasthan et le Gujarat, le jainisme est une religion philosophique largement minoritaire en Inde. Et pourtant la grandeur et la magnificence des temples jains du Rajasthan n’évoque en rien cette petitesse des chiffres…

    Ceux que l’art et la spiritualité passionnent ne sauront plus où donner de la tête ! Ces édifices monastiques, érigés en l’honneur des guides spirituels historiques vénérés par les jains (les Thîrthankara) furent édifiés à l’initiative de riches marchands jains pour honorer leurs fois.

    Imaginez des temples de marbre si finement ciselés qu’on en douterait presque de la viabilité de ses lunettes tant la ressemblance avec la dentelle est flagrante. Rajoutez au fond blanc et lumineux des forêts de piliers hérissés de coupoles, des détails ornementaux s’étalant du sol au plafond, des dédales labyrinthiques imbriqués de divinités oniriques, des détails floraux, des arabesques, des lignes multiformes en veux-tu en voilà.

    Adjoignez à ce décor féerique l’odeur des encens, une ambiance d’intense ferveur et les rites des moines et des pèlerins… Et vous avez savouré une insignifiante mise en bouche en lisant ces quelques lignes. Pour en savoir plus, direction le Rajasthan !

    A faire

    • Découvrir en priorité le temple d’Adinath à Ranakpur, point d’orgue de l’art jain en Inde, niché dans une vallée verdoyante des monts Aravelli.
    • Se perdre dans la forêt de 1444 piliers de marbre du temple d’Adinath dont aucun n’est identique. Comprendre alors pourquoi il fallut plus de cinquante années pour terminer la construction de l’édifice,
    • Profiter des trois autres sanctuaires de Ranakpur, dont le temple de Parshvanath aux représentations érotiques,
    • Partir à l’assaut des temples de Dilwara ; splendide ensemble de cinq temples datant des XIème et XIIème siècles et érigés dans la fraîcheur de la station climatique de Mount Abu.

    Visiter Mahabalipuram

    Sculptures millénaires et plages de sable fin.

    Mahabalipuram voyage indeC’est dans ce paisible village, lové au bord de l’océan indien, que s’établirent, entre le VIème et le VIIème siècle, les monarques Pallava dont l’influence rayonna de Ceylan à Bali.

    Amoureux des arts, ils ciselèrent un chapelet de chefs d’œuvres troglodytes dont le raffinement témoigne de la virtuosité des sculpteurs d’antan. L’ensemble, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, forme un fabuleux musée à ciel ouvert qui ne manquera pas de demander grâce à votre appareil photo.

    Ici, le vacarme des moteurs et des klaxons est remplacé par le son des ciseaux et des burins taillant la pierre et les blocs de granit… Et oui, la tradition des tailleurs de pierre a perduré dans le temps ! A cette effervescence artistique vient s’ajouter l’ambiance nonchalante d’un village de pêcheurs peu concernés par les temps modernes et qui égrènent leurs filets et leurs arrivages de poissons le long des plages de sable fin. Une étape Carpe-Diem  pour ceux qui aiment voyager dans les coulisses !

    A faire :

    • S’extasier devant La Descente du Gange : gigantesque bas-relief en plein air narrant un évènement capital de la mythologie indienne. Les figurants : animaux, divinités, ascètes, créatures mythiques et ermites y sont reproduits avec une fidélité remarquable,
    • Déambuler parmi les Cinq Rathas ; une série de temples monolithiques en forme de chars taillés dans la roche aux alentours du VIIème siècle,
    • Visiter, dans la lumière du petit matin, le Shore temple du VIIème siècle qui défie les vagues face au golfe du Bengale,
    • S’offrir un tête à tête avec la mer… et quelques succulents crustacés,
    • Ne pas oublier de ramener une sculpture de granit aux copains et aux copines,
    • Se donner un mot d’ordre « Détente » et s’y tenir : massages ayurvédiques et yoga feront le reste.

    Visiter Pondichéry

    Un petit bout de France sous les tropiques.

    Pondichéry voyage indePondichéry. Un nom évocateur qui a le don de ressusciter toute la splendeur de la compagnie française des Indes orientales rattachée à l’imaginaire collectif. Rebaptisée Puduchery, « Pondy » pour les intimes ; celle qui repassa aux mains des indiens en 1954 offre un cocktail unique de préfecture alanguie sous les tropiques et de tohu-bohu tamoul.

    On se promène entre le cours Chabrol et la rue Suffren, on y admire la statue de Gandhi côtoyant celle de Dupleix, on s’engouffre dans de petites églises cossues, on pratique le yoga, on accompagne son thé de croissants chauds pur beurre, on y médite à l’ashram de Sri Auribino, on y parle le tamoul ponctué par ci par-là de quelques mots de la langue de Molière…

    Voilà une ville indienne teintée de relent français qui ne ressemble à aucune autre ! Ajoutez à ce mélange de traditions hexagonales et indiennes, une atmosphère provinciale de ville côtière, une pointe de calme et de sérénité et un zest de charme suranné et vous comprendrez ce qui attire ici les visiteurs (tant indiens qu’européens !). Give time a break !

    A faire :

    • Se balader dans le « french quarter » à l’ombre des bougainvilliers parmi les maisons coloniales cossues et les petites églises posées le long de la baie de Coromandel,
    • Craquer sur un steak frittes ou un petit pain au chocolat… entre deux thalis épicés,
    • Loger dans une demeure coloniale pour vivre comme les anciens nababs… à moins que vous ne préfériez un éco-village en bord de la mer.

    Visiter les montagnes des Ghâts occidentaux

    Sur les hauteurs du Tamil Nadu

    Les Ghâts occidentaux voyage inde montagneEnvie de passer en mode « break » ? Soif de vacances au vert ? Besoin pressant de faire barrage au stress ? Vous n’avez pas songé une seconde à l’Inde pour votre cure de detox… Plus de temps à perdre ; les chemins des Ghâts occidentaux sont longs et sinueux.

    Ici, Dame nature n’a pas lésiné sur sa générosité offrant à ces monts, dont le relief s’élève à 2637 mètres une beauté qui échappe à toute logique. Parmi ses dons de mécène, elle n’a pas omis forêts de conifères, collines couvertes d’eucalyptus, ravins abrupts inondés de végétation, vallées profondes, chutes d’eau et plantations de bois de teck, de thé, de santal, de cardamone et d’ébène…

    Puis, elle a rajouté à ces offrandes opulentes quelques pachydermes, des félins, des singes et quelques nuées d’oiseaux. La main de l’homme (notamment celle des britanniques) a fait le reste et doté ces espaces scéniques de petites stations climatiques à l’instar de Kodaikanal, Ooty et Yercaud ou il fait bon se refaire les globules et se rafraîchir lorsque le soleil brûle la plaine.

    A faire

    • Randonner sur les sentiers de treks de tous niveaux. Au choix : à pied, à cheval ou à VTT,
    • Découvrir le thé dans tous ses états sur les nombreuses plantations,
    • Rejoindre Ooty en sillonnant les spectaculaires montagnes du Nilgiri à bord du Nilgiri Mountain Railway, un petit train miniature avec tout le cachet d’antan : hurlement de sirène, vapeur etc. (UNESCO),
    • S’offrir un séjour dans un éco-lodge au cœur de la jungle, des plantations de thé et des éléphants,
    • Rencontrer les habitants du parc national de Madumalai : éléphants, tigres, panthères, pythons, antilopes, crocodiles : que du beau monde !
    • Déguster la spécialité de Ooty : le chocolat (si, si !).