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Guide pratique : tout savoir sur les Etats Unis avant de partir

    Histoire Americaine

    La colonisation et l’indépendance des Etats Unis

    La colonisation et l'indépendance des Etats UnisAvant la colonisation de son territoire par les Européens, l’Amérique était peuplée de tribus amérindiennes, pour la plupart nomades. Ces peuples croyaient aux forces de la nature comme la pluie, le vent, le soleil et pratiquaient des rites sacrés. Avant l’arrivée des Européens, ils représentaient environ 7 millions d’individus.

    Colonisation

    En 1513, le navigateur espagnol Juan Ponde de Leon est le premier à fouler les côtes de la Floride. Dans ses pas, de nombreux aventuriers espagnols partent à la conquête de ce Nouveau Monde, de la Floride à la Californie, en passant par le Mississippi.

    Plus au Nord, les Français s’établissent le long du fleuve Saint-Laurent tandis que des colonies anglaises s’installent en Nouvelle-Angleterre. Les Européens prennent peu à peu conscience de l’ampleur des richesses de ces terres et multiplient les expéditions. Le 17e siècle est une succession de fondations de ville et de prises de position : les Anglais sur la côte est, les Français du Michigan à la Louisiane, les Espagnols dans le Sud.

    De la concurrence naissent des rivalités. De ces rivalités naissent des conflits. Les colonies anglaises s’unissent et mettent en échec la France. Par le Traité de Paris de 1763, la France cède ses possessions alors que ses colons se retrouvent dispersés sur tout le territoire nord-américain.

    Indépendance

    Portées par Benjamin Franklin et les idées des Lumières, les colonies anglaises contestent progressivement l’autorité de la couronne britannique. Le 4 juillet 1776, alors qu’elles sont réunies en congrès à Philadelphie, treize colonies anglaises se fédèrent et signent l’Acte d’Indépendance, sur la base d’un texte écrit par Thomas Jefferson. La guerre entre la métropole et les indépendantistes est déclarée.

    La France y voit alors l’occasion de reprendre position. Sous le commandement de Lafayette, les troupes françaises apportent une aide décisive à George Washington et aux Indépendantistes. Le 3 septembre 1783, le Traité de Paris met un terme à la guerre d’indépendance des Etats-Unis. La Grande-Bretagne reconnaît l’indépendance des treize colonies et leur accorde le territoire jusqu’au Mississippi. George Washington est élu premier Président des Etats-Unis d’Amérique par le Congrès.

    Le début du 19e siècle marque le début de l’expansion territoriale. En 1803, Napoléon vend la Louisiane aux Etats-Unis. L’expédition de Lewis et Clark vers le Pacifique (1804-1806) ouvre la voie de la Conquête de l’Ouest. Le 2 février 1848, le Traité de Guadalupe Hidalgo met fin au conflit avec le Mexique et aboutit à l’acquisition du Texas, du Nouveau-Mexique, de l’Arizona et de la Californie.

    Le 19e siècle est aussi le siècle du développement économique et démographique. Des milliers d’immigrants d’Europe débarquent sur la côte Est, fuyant la famine et la misère.

    La Guerre de Sécession

    La Guerre de SécessionLes diligences puis les lignes ferroviaires vers le Pacifique se multiplient. La conquête de l’Ouest a cependant un prix. Les Indiens sont dépossédés de leurs terres et massacrés lors de guerres particulièrement meurtrières. Quelques faits de résistance, comme la défaite du général Custer contre les Cheyennes et les Sioux à Little Big Horn en 1876, restent encore gravés dans la mémoire collective. La Résistance indienne prend fin en 1886, avec le massacre de quatre cents Sioux et de leur chef Big Foot à Wounded Knee en 1890.

    La question de l’esclavage divise le pays. Si la constitution américaine l’interdit au nord du 36e parallèle, dans certains états, partisans de l’esclavage et abolitionnistes s’affrontent parfois violemment. En 1860, Abraham Lincoln, un avocat anti-esclavagiste, est élu Président des Etats-Unis. Son élection met le feu aux poudres, la Guerre de Sécession entre Nordistes et Sudistes éclate en 1861. Elle dure quatre ans. Le 31 janvier 1865, le général Lee capitule à Appomattox (Virginie) et laisse la victoire définitive aux Nordistes. Quelques mois plus tard, Abraham Lincoln, qui rédige le 13e amendement abolissant l’esclavage, est assassiné par un sympathisant Sudiste. Dans les faits, la question de l’esclavage reste très sensible. Sous l’impulsion du Ku Klux Klan, les violences envers la population noire sont de plus en plus vives. En 1965, le Voting Rights Act accorde sans restriction le droit de vote à la population noire et met fin à la ségrégation raciale aux Etats-Unis.

    L’hégémonie américaine

    Au cours du 20e siècle, les Etats-Unis étendent leur influence sur le monde et deviennent la première puissance économique et politique.

    De la Première à la Deuxième Guerre Mondiale

    L’hégémonie américaineLes Etats-Unis entrent tardivement dans la Première Guerre mondiale. L’Europe, elle, en sort détruite. En finançant une importante partie de la reconstruction européenne, les Etats-Unis assoient leur influence. New York devient alors la première place bancaire du monde.

    Si leur réussite économique éclate aux yeux du monde, elle ne profite pas à tous les américains. Les inégalités entre riches et pauvres grandissent. La consommation intérieure ne suffit pas à écouler tous les biens produits par l’industrie américaine. Le 24 octobre 1929, c’est le « jeudi noir ». Le cours des actions s’effondre et provoque un krach boursier. Dans le sillage de sa crise, les Etats-Unis entraînent toute l’Europe. La Grande Dépression est combattue par les présidents Hoover et Roosevelt à coup d’interventionnisme. Politiques de grands travaux, aides aux plus démunis et réglementation du secteur financier auront finalement raison de la plus grave crise économique jamais traversée par le pays.

    Alors que les Européens ressortent les armes en 1939, l’entrée des Etats-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale n’intervient qu’en 1941, après la destruction de la base militaire de Pearl Harbor par les Japonais. L’apport des forces américaines est une fois de plus décisif. Les Etats-Unis mettent définitivement fin à ce conflit mondial en lançant deux bombes atomiques, à Nagasaki et Hiroshima.

    La Guerre Froide

    L’Europe est occupée d’un côté par les forces soviétiques, de l’autre par les Occidentaux (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis). Berlin, l’Allemagne, l’Europe et, plus largement, le monde se retrouve divisé en deux camps antagonistes, dont le but est d’étendre leur influence. C’est la Guerre Froide. Soviétiques et Américains multiplient les confrontations armées en dehors de leurs propres frontières (guerres de Corée et du Vietnam) et manquent de faire exploser le monde à l’arme nucléaire (crise de Cuba). Une course à l’armement est lancée. Elle amènera les deux camps à explorer l’espace. En 1969, L’astronaute américain Neil Armstrong pose le pied sur la lune. En 1989, la chute du mur de Berlin met un terme au conflit et consacre la victoire du modèle américain, libéral et capitaliste.

    La politique aux Etats-Unis de 1991 à nos jours

    L’absence d’adversaire idéologique n’empêche pas les Etats-Unis d’intervenir hors de son territoire. George Bush poursuit la politique interventionniste en débarquant à Panama et en envoyant des troupes dans le Golfe en 1991. De 1993 à 2001, Bill Clinton mène une politique sociale de lutte contre les inégalités, avec un certain succès. Les interventions militaires en Somalie et au Kosovo sont, elles, plus contestées.

    En 2001, George W. Bush est élu président après un cafouillage électoral rocambolesque. Quelques mois plus tard, le 11 septembre, deux avions s’écrasent sur les tours du World Trade Center de New York. Le monde est sous le choc. Le réseau jihadiste Al-Qaïda est désigné responsable de ces attentats et son chef spirituel Oussama Ben Laden devient l’ennemi public numéro un.

    Pour lutter contre le terrorisme, l’administration américaine augmente les dépenses militaires et intervient en Afghanistan (2001) et en Irak (2003). Malgré un bilan économique et social très contesté, George W. Bush est réélu pour un nouveau mandat de quatre ans. Son deuxième mandat est  très contesté. Sa cote de popularité approche les 20%, l’armée s’enlise en Irak et en Afghanistan et les indicateurs économiques sont dans le rouge.

    La crise des subprimes de 2007 touche très durement les classes moyennes et met à mal le modèle économique américain.

    En 2008, l’aspiration au renouveau mène au pouvoir un homme jeune, charismatique, noir, Barack Obama. Son slogan : « Yes, we can ! ». L’espoir d’un peuple réconcilié, se dit-on. Les promesses sont difficiles à tenir. L’armée américaine parvient difficilement à assure la stabilité politique en Irak et en Afghanistan. Sa réforme pour un système de santé plus solidaire a du mal à convaincre un pays accroché à l’individualisme. Elle est finalement adoptée en 2010, au forceps. Difficile également pour lui de gérer la gigantesque marée noire dans le golfe du Mexique. Les reproches fusent de partout. Malgré un bilan en demi-teinte, Barack Obama remporte les élections présidentielles de 2012.

    La géographie des Etats-Unis

    La géographie des Etats-UnisLes Etats-Unis sont un état fédéral composé de cinquante états fédérés (48 + Alaska et Hawaï). Avec ses 4500km d’est en ouest et ses 2500km du nord au sud, il s’étale sur une superficie de 9631417km², c’est-à-dire dix-sept fois la France ! La capitale politique est Washington D.C. Avec ses 6194m d’altitude, le Mont McKinley (Alaska) est le point culminant du territoire. Les Etats-Unis possèdent des fleuves parmi les plus longs de la planète : le Mississippi (3780km), le Missouri (3726km), le Colorado (2317km) et le Rio Grande (3060km).

    Les grandes régions

    Le Nord-Est est le berceau historique et le cœur économique du pays. La mégalopole du BosWash (Washington, Boston, Philadelphie, New York) concentre hommes et capitaux dans de grandes métropoles. Autour de Chicago, la région des Grands Lacs (lacs Ontario, Erié, Huron et Michigan) a fondé son développement sur l’industrie. La plaine côtière et les Grands Lacs sont séparés par les moyennes montagnes des Appalaches.

    Les Grandes Plaines sont une vaste zone semi-aride qui s’étend sur l’intérieur du pays. La densité de population y est assez faible. Les fleuves Mississippi et Missouri irriguent les interminables champs de céréales, considérés comme le grenier du monde.

    La Sun Belt désigne la région Sud qui s’étend de la Floride à la côte Pacifique, en passant par Le Texas. Le relief est assez plat sur les côtes Est et Ouest. Il s’élève à l’Ouest avec les montagnes Rocheuses, avec pour point culminant le Mont Whitney en Californie (4421m). L’ensoleillement et le cadre de vie attirent touristes, retraités et activités de loisirs. L’interface maritime (côte Pacifique) et terrestre (Mexique) a créé échanges économiques et migrations. Cette région connaît un fort dynamisme démographique et économique.

    Religions et croyances aux Etats-Unis

    Une nation croyante

    Religions et croyances aux Etats-UnisLes Etats-Unis sont un pays laïc où les références à Dieu sont omniprésentes dans la vie publique. Il est difficile de comprendre la société américaine sans parler de religion, les Américains lui attribuant un rôle fondamental dans la vie sociale et politique du pays. La religion est partout, dans la rue, à la télévision, sur les ondes, sur la monnaie (« In god we trust », en français « en Dieu nous croyons »). Même si le Président prête serment sur la Bible, aucune confession n’est favorisée. Il ne faut pas oublier que certains Européens ont fui le Vieux Continent pour le Nouveau Monde car ils ne pouvaient pratiquer librement leur religion. La société américaine est par conséquent tolérante envers toutes les confessions et l’ensemble constitue une sorte de « religion civile », un socle spirituel national.

    Une terre de toutes les religions

    En 2007, le Pew Research Center montrait la répartition suivante : 51% de Protestants, 24% de Catholiques, 1,7% de Mormons, 1,7% de Juifs, 0,7% de Bouddhistes, 0,6% de Musulmans. Cette dernière est d’ailleurs celle qui croît le plus rapidement aux Etats-Unis.

    Premières arrivées sur le sol américain, les confessions protestantes sont présentes partout aux Etats-Unis. L’Eglise catholique est surtout établie dans les grandes villes du Nord-Est (New York, Boston, Philadelphie), du Middle-West (Chicago), de la côte ouest (Los Angeles, San Francisco), à la Nouvelle-Orlèans (métropole d’origine française) et dans plusieurs villes à majorité hispanique (Miami, San Antonio). D’importantes communautés juives sont installées à New York, Los Angeles et en Floride. Les Mormons sont particulièrement présents dans l’Utah (San Antonio) et l’Idaho.

    La liberté de la presse aux Etats-Unis

    Au pays des droits individuels, la liberté de la presse n’est pas aussi fermement établie qu’un Européen pourrait le croire.L’histoire des Etats-Unis est émaillée de faits qui témoignent des difficiles relations entre la presse et les instances gouvernementales. D’un côté, la presse s’appuie sur le « droit absolu de publier », de l’autre, les instances gouvernementales mettent en avant la « sécurité nationale ».

    Pierre angulaire de la liberté de la presse, la protection des sources d’informations n’est pas assurée partout aux Etats-Unis. Alors qu’elle est curieusement absente au niveau fédéral cette législation n’est présente que dans trente-six Etats et le District de Columbia.

    Selon le contexte, l’obsession sécuritaire prédomine. Et même si l’arrivée de Barack Obama a suscité l’optimisme, les espoirs furent rapidement déçus. Au classement de la liberté de la presse 2011/12, Reporters Sans Frontières plaçait les Etats-Unis à une peu flatteuse 47e place. Pendant la même période, près de 80 journalistes ont subi des arrestations, assorties d’inculpations absurdes. Heureusement, dans la plupart des cas, les charges ont été abandonnées.

    L’héritage Amérindien aux Etats-Unis

    L’héritage amérindien

    L'héritage Amérindien aux Etats-UnisAlors qu’à l’aube du 20e siècle il ne subsistait qu’à peine plus de 250 000 Indiens aux Etats-Unis, leur population avoisine aujourd’hui les 2,5 millions d’individus. Une évolution positive, certes. Mais leur situation au sein de la société américaine est ambiguë. Peu à peu chassés de leurs terres, parfois massacrés, les Etats-Unis ont mis du temps à reconnaître les droits des Indiens. Pour preuve, la nationalité américaine ne leur est accordée qu’en 1924 ! Statistiquement, ils sont plus touchés que les autres par le chômage, la pauvreté et l’alcoolisme et leur espérance de vie est de 2,5 à 10 ans inférieure à la moyenne nationale !

    L’image du « bon sauvage » a elle aussi évolué. Depuis les années 1960, la civilisation amérindienne est l’objet d’une réhabilitation. Ainsi, la Californie célèbre le Native American Day le quatrième lundi de septembre. A New York, le National Museum of the American Indian abrite environ un million d’objets, des origines à nos jours. Au cinéma, des films comme Danse avec les loups ou Little Big Man ont apporté une vision positive et plus nuancée de ce peuple. Et comme s’il fallait le rappeler, la toponymie regorge de références linguistiques. Des Etats (Ohio, Michigan, Idaho, etc.), des villes (Seattle), des cours d’eau (Mississippi, Missouri) tiennent leur nom de la langue des Amérindiens.

    La cuisine aux Etats-Unis

    Les classiques

    La cuisine aux Etats-UnisLe plat national est évidemment le hamburger. Rien à voir avec l’image qu’on s’en fait en France. Servi à toutes les sauces, on conseille de le goûter dans les vrais restaurants ou les petites chaînes de qualité, qui servent une viande et un pain de meilleure qualité. De façon générale, on trouve de la très bonne viande de bœuf, à condition d’y mettre le prix. La salade est également une institution aux Etats-Unis. La célèbre Caesar salad  apparaît sur toutes les cartes, avec son parmesan râpé, ses croûtons et sa sauce crémeuse. Se « méfier » des sandwiches chauds, qui sont en réalité de vrais repas entre deux tranches de pain. Une variante, le wrap, où le pain est remplacé par une tortilla de farine de blé.

    Organisation des repas

    Aux Etats-Unis, le petit-déjeuner (breakfast) est un véritable repas, riche et copieux. La carte est parfois interminable : pancakes, œufs, omelette, pommes de terre sautées, frites, saucisses, pâtisseries (donuts, muffins), yaourts, fruits, etc. Le week-end, entre 11h et 15h, les Américains s’offrent un brunch, un repas décontracté entre le petit-déjeuner et le déjeuner, mix de sucré et de salé, accompagné d’une boisson chaude ou d’un verre de vin. Le lunch est généralement servi entre 11h et 14h, le dinner entre 18h et 19h. Le soir, la carte est souvent plus fournie que le midi, et donc plus chère. Dans les supermarchés, on trouve fréquemment des salad bars, un espace où l’on peut acheter au poids et consommer sur place crudités, plats composés et desserts. Enfin, très répandus aux Etats-Unis, les food courts regroupent cuisines asiatique, mexicaine, italienne sous la forme de stands. A noter que la plupart des bars proposent des happy hours, de 17h à 19-20h. Le principe : si on consomme une boisson, la nourriture est moins chère.

    Important : l’âge minimum pour consommer de l’alcool est 21 ans. De nombreux bars, restaurants et boîtes de nuits ne servent de l’alcool que sur présentation d’une pièce d’identité.

    Le top 10 des lieux à visiter aux Etats-Unis

    Si l’on dit parfois de notre « vieux continent » qu’il est une terre d’histoire au caractère un peu bougon, on pourrait dire du « nouveau continent » qu’il est une terre de géographie au physique généreux. 

    Le top 10 des lieux à visiter aux Etats-Unis

    San Francisco

    Le Golden Gate, colossal pont rouge suspendu au-dessus d’une baie rituellement brumeuse ; les Cable Cars, infatigables tramways défiant les pentes de la ville.

    New York

    La bienveillante Statue de la Liberté, le reposant Central Park, le délirant Wall Street, la dispendieuse 5e avenue, la mythique Broadway.

    Los Angeles

    La cité des anges et son symbole du rêve américain Hollywood.

    La côte californienne

    Surfeurs, baigneurs et badauds se côtoient sur ce littoral qui compte parmi les plus belles plages du monde, aux noms évocateurs : Malibu, Santa Barbara, Santa Cruz.

    La Floride

    Etat du soleil, de la mer, des réserves naturelles (les Everglades), des parcs d’attraction (Disney Land), du centre spatial Kennedy.

    Le Mississippi

    Le delta du fleuve a enfanté le blues. Nashville, Memphis, la Nouvelle-Orléans sont les principales étapes de cette route initiatique.

    Les grands parcs nationaux de l’ouest des Etats-Unis

    Les gorges du Grand Canyon, le désert de Death Valley, les conifères de Sequoïa Park, les falaises du Yosémite Park.

    Le Montana et le Wyoming

    Sur ces terres montagneuses cohabitent tribus indiennes et animaux sauvages (bisons, ours, élans), sites historiques (bataille de Little Big Horn) et parcs naturels (Yellowstone, Grand Teton).

    Seattle et Portland

    Par essence villes océaniques, les deux capitales du Nord-Ouest cultivent un art du « bon-vivre », en mêlant culture (festivals, musées) et architecture urbaine (Space Needle de Seattle).

    Voyager en famille

    Un voyage en famille ne s’appréhende pas de la même façon qu’un voyage en couple ou entre amis. Aux Etats-Unis peut-être plus qu’ailleurs, les enfants se fondent dans le décor. De votre voyage, ne retenez que les souvenirs partagés !

    Manger et dormir en toute simplicité

    Voyager en familleOn peut fustiger certains aspects de la gastronomie américaine. A juste titre. Mais il est une chose qu’on ne peut lui reprocher : une simplicité très commode. Les grandes enseignes de restauration rapide se partagent une bonne partie des trottoirs. A l’intérieur, on peut installer les enfants et les laisser dévorer leur repas sur une chaise haute. Sans crainte. Et pendant que vous terminerez le vôtre, ils courront se dépenser dans les espaces de jeux du restaurant. Même constat pour les motels. La plupart propose des chambres spacieuses avec deux grands lits, une table et un réfrigérateur, sans surcoût abusif. Facile, donc, de dormir à 4 ou 5 et d’improviser un repas pour tout votre petit monde. Le matin, le buffet copieux du petit-déjeuner permettra à chacun de se remplir le ventre, à sa faim et pour le même prix. Que ce soit sur la route, en ville ou dans les parcs, vous croiserez régulièrement des aires de pique-nique, idéales pour dresser une table et manger sur le pouce.

    Découvrir et s’amuser en toute complicité

    Libéré de l’intendance inhérente au voyage en famille, vous n’avez plus qu’à profiter et photographier les moments partagés. Malgré leur gigantisme vertical, les villes américaines s’oxygènent à la faveur de larges trottoirs, de fréquents parcs verts et places publiques. Le site Internet http://www.kidsplayparks.com/ localise même les parcs et aires de jeux gratuites à proximité ! Sur la côte, les boardwalks (sentiers aménagés au milieu de la nature) se parcourent en poussette ou à vélo. A l’entrée des plages, vestiaires et douches sont légions. Sur la plage ou en mer, les activités s’adaptent aux petits comme aux grands (snorkeling dès 3 ans en Floride). L’entrée des parcs nationaux se paie au véhicule (et non au nombre de personnes par véhicule). Les hôtels et motels abritent très souvent des piscines et aires de jeux.

    En définitive, si vous voyagez en famille, le pays tout entier déroulera le tapis rouge.